Amicale Sanmarinese des Alpes

Histoire Sanmarinaise

HISTOIRE


Les capitaines régents

Les Capitaines Régents sont les Chefs d'État de la République de San Marino.

 

Ils sont toujours deux à gouverner conjointement la République. Ils sont élus par le Conseil Grand et Général, soit le 1er avril soit le 1er octobre de chaque année, pour un mandat de six mois. Ils peuvent se représenter mais seulement trois ans après leur mandat.

 

Ils exercent collégialement leurs fonctions et peuvent s'opposer pour d’éventuelles décisions assumées individuellement : c’est le droit de veto. Ils président le Conseil Grand et Général, le Conseil des XII et le Congrès d'État. Ils ont droit au titre d'Excellence.

 

L'institut de la Régence de la République de San Marino remonte à l'époque communale.

A l’origine, les Régents ont pour fonction d'administrer la justice, puis s’ajoute la fonction administrative, gérée avec le Grand et Général Conseil.

 

Les premiers Capitaines Régents, Filippo de Sterpeto et Oddone Scarito sont élus le 12 décembre 1243 avec le titre de « Consuls », donné à l’époque aux suprêmes magistrats de l'ancienne Rome républicaine.

 

À la fin du XIII siècle l’un des deux Capitaines Régents assume le titre de "Capitaine" et l'autre de "Défenseur."

Depuis l'origine, aux environs de la première moitié du XVI siècle, la règle de ne pas être réélu durant les trois années qui suivent l'échéance du mandat, a presque toujours été respectée.

 

C’est en 1499 que le Syndicat de la Régence est fondé.

 

C’est seulement en 1981, d’avril à octobre,  que la première femme est élue Capitaine Régent, Maria Lea Pedini.

Le couple qui obtient la majorité absolue des votes est élu ; la nomination est proclamée par le Secrétaire d'État aux Affaires Intérieures,  depuis le balcon du Palais Publique ; il déclare cette formule :

 

" Sur ordre de son Excellence la Régence et pour un temps limité, j’annonce au peuple de la terre de la liberté de San Marino que le Conseil Grand et Général, dans la séance de ce jour, a invoqué l'assistance de notre glorieux Patron, pour la santé et la liberté perpétuelle de notre ancienne République, et a élu les Capitaines Régents pour le semestre..., Monsieur X  (nom et nombre de mandat), et Monsieur Y (nom et nombre de mandat)".

 

Les conditions requises pour assumer la charge de Capitaine Régent sont :

• être Conseiller,

• être âgé de plus de 25 ans,

• avoir la citoyenneté sammarinese originaire (obtenue par la naissance),

• ne pas avoir assumé la charge de Capitaine Régent durant les 3 ans précédents, (il est toutefois possible d'être élu plusieurs fois)

 

La charge de Capitaine Régent est la plus haute magistrature de la République de San Marino exercée collégialement et avec le droit réciproque de veto ; c’est la fonction de Chef d'État et du Gouvernement.

 

En tant que Chefs d'État, les Capitaines Régents représentent la garantie constitutionnelle impartiale et neutre, ainsi que l'unité nationale. Ils président et veillent sur les activités de tous les autres organes politiques de la République.


Les Capitaines Régents président le Conseil Grand et Général dont ils font pleinement partie, ils convoquent et  coordonnent le Congrès d'État, ils président le Conseil des XII, la Commission du Conseil des Affaires de Justice, le Conseil Judiciaire, le Magistère de Sant'Agata et le bureau de Présidence du Conseil Grand et Général.

 

En outre, ils disposent du droit de dissolution du Conseil Grand et Général quand celui-ci ne réussit pas à exprimer une majorité et ils effectuent les consultations pour nommer un nouveau gouvernement ou pour convoquer les institutions électorales.


Ils disposent du pouvoir législatif, desquels en cas de nécessité ou d'urgence, peuvent émaner des Décrets Reggenziali, qui doivent être ratifiés par le Conseil Grand et Général, dans un délai de trois mois, sous peine de décadence.

 

Les Capitaines Régents ont aussi la compétence de promulguer les lois.

La cérémonie est traditionnelle et très émouvante. Elle se déroule toujours de la même façon : la nomination des Capitaines Régents, le défilé dans les rues de San Marino avec le cortège composé des maires et des différentes personnalités de San Marino, des  corps consulaire et diplomatique, des groupes militaires  et des fanfares.

La cérémonie dans la Basilique  est un temps fort de l’investiture .

 


05/04/2016
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5 Février : Fête de Sainte Agate - Festa della Sant’Agata

A San Marino, la fête de Sant'Agata est sûrement l’une des plus commémorées et des plus émouvantes.

Elle remonte au 5 février 1740, date à laquelle on célèbre la libération de San Marino après l'occupation du Cardinale Jules Alberoni, un des personnages les plus importants et habiles de la scène politique européenne de l’époque. L'épisode s'insère dans un contexte divisé entre Pape et Empereur pour dominer cette partie de l'Italie.

 

Au début de l’an 1700 les Asburgo de Vienne, titulaires de la couronne impériale, se déploient en Italie :

En 1737 ils prennent la Toscane et en confient le gouvernement à la famille “Lorena”.

En 1738  en traversant l'Appennino, ils occupent le fief de Carpegna.

 

A Rome on craint qu'ils aient l’intention de continuer vers l'Adriatique, dont la première étape est San Marino. Un lieu où on ne sait pas très bien à qui revient la souveraineté.

 

Pour devancer les Asburgo, à Rome on décide d'envoyer de Ravenne sur le Titano, le Cardinal Alberoni avec la mission d’en prendre possession sans attirer trop l’attention. Le Cardinal projette “de prendre le contrôle” sur la division intérieure des sammarinais.

 

Mais le peuple sanmarinais résiste. Des citoyens qui travaillent avec l’Evèque et le Vatican, à qui ils rendent compte de ce qui se passe à San Marino, réussissent à transmettre leur revendication auprès des cours italiennes et européennes.

 

La clameur est énorme et après seulement quelques mois d’occupation le Pape en désavouant Alberoni, décide de rendre leur liberté aux sanmarinais.

 

Pour signer le traité qui redonne sa liberté à San Marino, le Pape envoi la délégation apostolique de Monseigneur Enrico Enriquez, le 5 février 1740  jour de Sant'Agata. C’est ainsi que la Sainte devint co-patronne de la République.

 

Depuis, on perpétue la tradition avec une cérémonie saisissante, composée d’une procession qui part de  Borgo Maggiore, passe  par la Basilique du “Sante” et arrive dans le centre historique de San Marino.

 

L’histoire raconte qu'une année, suite à de grosses chutes de  neige, on décida de ne pas faire la procession. Le matin suivant on vit des traces peu profondes d’une personne qui avait parcouru ce trajet. A partir de ce jour-là, la procession s'est toujours faite, quelles que soient les conditions météorologiques.

 

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A San Marino la Festa di Sant'Agata, risale al 5 febbraio 1740.

 

E sicuramente una delle più sentite e suggestive ; si celebra la liberazione dall'occupazione del Cardinale Giulio Alberoni, uno dei personaggi più importanti e abili sullo scenario politico europeo dell’epoca.

L'episodio si inserisce nel contrasto tra Papa e Imperatore per il predominio in questa parte d'Italia.

 

Gli Asburgo di Vienna, titolari della corona imperiale, cercavano nella prima metà del Settecento di espandersi in Italia.

Nel 1737 avevano preso la Toscana affidandone il governo alla famiglia collaterale, i Lorena.

Nel 1738, tracimando dall'Appennino, avevano occupato il feudo di Carpegna. 

 

A Roma si temette che avessero intenzione di proseguire verso l'Adriatico : prima tappa San Marino. Un luogo sul quale la sovranità non si sapeva bene a chi appartenesse.

 

Per anticipare gli Asburgo, a Roma si decise di spedire da Ravenna sul Titano, l'Alberoni col mandato di prenderne possesso senza dare troppo nell'occhio. Il cardinale progettò di far leva sulla divisione interna dei sammarinesi.

 

Ma i sammarinesi reagirono e grazie ad alcuni concittadini in servizio nella curia romana, riuscirono a diffondere la loro protesta presso le corti italiane ed europee.

 

Il clamore fu enorme ed è per questo che il Papa, sconfessando l'Alberoni, decise di restituire loro la libertà.

 

Il che avvenne a firma del delegato apostolico Mons. Enrico Enriquez appunto il 5 febbraio 1740, giorno di Sant'Agata da allora compatrona della Repubblica.

 

Da allora la ricorrenza viene festeggiata con una suggestiva cerimonia con processione che si snoda da Borgo Maggiore sino alla Basilica del Santo nel centro storico di San Marino.

 

La tradizione vuole che un anno, avendo nevicato ed essendoci molta neve, si decise di non fare la processione. Il mattino dopo si videro delle orme non profonde di una persona he aveva percorso il tragitto. Da quella volta la processione si è sempre fatta con qualsiasi stagione.

 


05/02/2016
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Organisation politique - Population et Emigration

POLITIQUE

 

San Marino est  la plus ancienne et plus petite république du monde, ayant continuellement existé depuis sa création. C’est un état indépendant. Sa Constitution qui date de 1600, est la plus ancienne constitution encore en vigueur de nos jours.

 

Le pouvoir législatif revient au Grand Conseil général (Consiglio Grande e Generale), dont les soixante membres sont élus par les citoyens tous les cinq ans. Le Conseil approuve le budget de l’État et nomme les deux Capitaines Régents. Ces derniers sont simultanément chefs d’État et dirigeants du Congrès d’État (Congresso di Stato) : ils restent six mois en fonction et sont nommés solennellement deux fois par an, le 1er avril et le 1er octobre.

Les deux Capitaines Régents parlent d'une seule voix.

 

Le Congrès d’État : dirigé par les Capitaines Régents, il détient le pouvoir exécutif. Il est composé de dix secrétaires d’État (Segretari di Stato).

 

Le Conseil des Douze (Consiglio dei XII) est élu par le Conseil Grand et Général pour toute la durée de la législature. Il constitue le sommet de la juridiction administrative et la plus haute instance juridique de la République.

 

L’Arengo était autrefois une institution médiévale regroupant tous les chefs de famille. Ses prérogatives ont depuis été transférées au Consiglio Grande e Generale.

On désigne désormais sous le nom d’Arengo l’ensemble des sanmarinais disposant du droit de vote. Les citoyens sont convoqués deux fois par an au Conseil, le dimanche suivant l’entrée en fonction des Capitaines Régents, et peuvent ainsi soumettre des questions d’intérêt public à leurs représentants.

 

La République de San Marino entretient actuellement des relations diplomatiques et consulaires avec plus de soixante-dix pays, à l’intérieur comme à l’extérieur du continent européen. Les représentations diplomatiques du pays à l’étranger ont le plus souvent rang de consulats ou de consulats généraux.

 

San Marino est membre de nombreuses organisations internationales, dont l’Organisation des Nations Unies, l’UNESCO, le Conseil de l’Europe, le Fonds Monétaire International, l’Organisation Mondiale de la Santé ou la Cour Pénale Internationale.

La République entretient également des relations officielles avec l’Union Européenne et participe aux travaux de l’OSCE.

 

 

LA POPULATION

 

La population de San Marino est d’environ 33 000 habitants et quasiment autant répartis dans le monde entier, la plus grande partie étant aux Etats Unis.

La langue officielle parlée à San Marino est l’italien. Mais comme dans beaucoup de régions le « dialecte » est répandu et encore parlé par les anciens. Beaucoup de mots du dialecte ressemblent au français.

 

 

L’EMIGRATION

 

L'émigration représente un des traits les plus caractéristiques de l'histoire contemporaine de la République de Saint Marin à cause de son intensité, de sa durée et du nombre important de pays où se sont rendus les sanmarinais.

Il y a d’ailleurs encore près de 30000 sanmarinais qui vivent en dehors de la République et qui ne retourneront pas s’installer à San Marino.

 

Le Musée de l'émigrant de la République de San Marino, comme déjà évoqué par ailleurs, est installé dans l'ancien Monastère Santa Chiara.

Il a été inauguré en 1997. L'idée de créer un lieu « de la mémoire » est née de la Consulta des Sanmarinais résidant à l'étranger. Le Musée de l'émigrant retrace et sauvegarde l’histoire des protagonistes qui ont vécu cette expérience parfois très douloureuse.

L’authenticité des documents, objets et photos qui y sont présentés sont la mémoire des nombreux Sanmarinais partis loin de leur pays, mais sans jamais l’avoir oublié.

 

La première directrice et fondatrice de ce fantastique projet, a fait un travail gigantesque durant de longues années pour le mener à bien. Elle a été le point de référence de tous les Sanmarinais du monde qui ont contribué par leurs dons à la création du musée.

 

Celui-ci reste un passage incontournable à San Marino, car il permet de bien comprendre l'émigration des Sanmarinais dans le monde. Il est la trace indélébile de leur histoire.

 


31/01/2016
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Le territoire de San Marino, le centre historique et ses monuments

LE TERRITOIRE

 

 

Enclavée à l’intérieur de l’Italie entre l’Emilie Romagne et Les Marches, la République de San Marino fait partie intégrante de la région historique du Montefeltro. Sa superficie est de 61km² ; elle n’est qu’à 20 km de la mer Adriatique.

Le territoire est divisé en neuf « Castelli » : San Marino, Acquaviva, Borgo Maggiore, Chiesanuova, Domagnano, Faetano, Fiorentino, Montegiardino et Serravalle.

 

Le Mont Titano est une grande terrasse qui offre une vision à 360° sur le territoire environnant : du Haut Valmarecchia et Montefeltro à la Cote Adriatique pour se fondre sur les côtes de Croatie que les plus attentifs affirment pouvoir apercevoir les jours ou le ciel est le plus serein.

 

Les paysages et la promenade sur le flan du Mont Titano au milieu de la verdure avec la vision de la cote Romagnole, sont vraiment uniques.

 

20150725 Ballade des 3 tours (24).JPG

 

LE CENTRE HISTORIQUE ET SES MONUMENTS

 

 

Le centre historique se situe dans la partie haute du Mont Titano. Il est entouré de puissants murs médiévaux en pierre ; il est interdit aux voitures.

La Capitale est une petite mosaïque de ruelles et de passages dans lesquels se trouvent les grandes bâtisses et les monuments en pierre de la région.

 

Les trois Tours à la cime du Mont Titano sont le symbole le plus connu de San Marino. Elles sont reliées entre elles par un splendide parcours qui se fond dans le paysage.

 

Les monuments les plus importants du centre historique sont :

 

  • la « Basilica del Santo » :

Où se déroulent encore les cérémonies institutionnelles, 

 

  • la « Chiesetta di San Pietro »

Où se trouvent les reliques des Saints Marino et Leo,

 

  • la « Chiesa di San Francesco »

Avec ses galeries du 14eme siècle ; c’est l’endroit privilégié pour les nombreuses expositions,

 

  • la « Piazza della Libertà »

C’est le cœur de la vie institutionnelle du pays où se dresse  « il Palazzo Publico » (1894) siège du Conseil Grand et Général (le Parlement). Le bâtiment a été restauré en 2004 par l’architecte de renommée internationale Gae Aulenti.

A l’intérieur du palais, la salle habilitée aux sièges du parlement est ornée d’une grande fresque faite à la fin de l’an 800 par l’artiste romain Emilio Retrosi.

La statue de la Liberté située au centre de la place, est en marbre blanc de Carrara ; c’est l’œuvre du sculpteur Stefano Galletti.

Elle fut offerte par la contesse berlinoise, Otilia Heyroth Wagener en 1876, comme symbole de liberté et parce que Otilia Heyroth avait été nommée contesse de Acquaviva.

La liberté est représentée par une guerrière qui avance fièrement. Sa tête est entourée d’une couronne avec trois tours qui représente la cité fortifiée de San Marino.

La statue de la liberté figure sur les pièces de deux centimes sanmarinais.

 

  • la « Cava dei Balestrieri »

Située en bas du Palazzo Publico, elle accueille les manifestations de la tradition sanmarinese qui rassemblent les « balestriers » et les lanceurs de drapeaux de San Marino.

 

  • la « Contrada Omerelli »

Célèbre ruelle où se trouve une série de bâtiments historiques actuellement occupés par divers ministères. Quelques pas plus bas s’offre à nous « il Convento di Santa Chiara » du 17° siècle où se tiennent maintenant  des conférences en dehors de l’espace du couvent réservé au siège de l’Université.

Au bout de la rue, on arrive au « Museo dell’Emigrante ». Ce lieu chargé d’histoires, rassemble documents, objets, courriers, tous les souvenirs que les émigrants sanmarinais ont donnés pour la création de ce musée qui retrace leur parcours dans le monde entier.

25 associations ont d’ailleurs été créées dans les pays où les sanmarinais ont émigré.


29/01/2016
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Un peu d'histoire

LA REPUBBLICA DI SAN MARINO

 

 

UNE REPUBLIQUE QUI REVIENT DE LOIN

 

 

Au loin, on aperçoit les trois tours posées sur ce petit morceau de terre : le Mont Titano.

C’est l’image qui se détache du paysage et qui s’offre à nous lorsque l’on se trouve sur l’autoroute au niveau de Rimini, sur la  côte Adriatique, dans le cœur de l’Italie.

 

Et lorsque l’on entre sur le territoire de la République de San Marino, nous sommes accueillis par ces mots :

« Benvenuti nell’antica terra della Libertà »

 

Libertas devise gravée dans la pierre de la cité.JPG

Plus de mille sept cent ans d’indépendance et de liberté entre histoire et légende, font la particularité de la plus ancienne et plus petite République au monde.

Papes, puissants et jusqu’à l’Empereur Napoléon respectèrent à travers les siècles les témoignages de Liberté de cette terre qui aujourd’hui, fait partie des Nations Unies et du Conseil de l’Europe, où elle œuvre pour la défense des droits de l’homme et de la paix.

C’est un modèle extraordinaire d’indépendance et de liberté.

 

Selon la légende, la petite communauté fut fondée par le tailleur de pierres Marino, venu de l’ile d’Arbe en Dalmatie, qui arriva sur le mont Titano pour fuir les persécutions chrétiennes. La légende raconte que Marino sauva le fils de la princesse de Rimini d’une terrible maladie en le soignant avec des plantes. En reconnaissance, la princesse lui offrit le Mont Titano où il s’installa avec quelques amis.

Et ainsi commença l’histoire de San Marino.

 

La zone fut habitée depuis la préhistoire avec certitude mais c’est seulement depuis l’époque médiévale que l’on trouve des témoignages de l’existence d’une communauté organisée.

 

La particularité historique de San Marino se révèle dans des institutions antiques, uniques au monde, encore en vigueur aujourd’hui, dont les deux Capitaines Régents (les premiers nommés en 1243) qui restent en poste six mois et qui ont des fonctions identiques à celles d’un Chef d’Etat.

 

Chaque année, le 1er avril et le 1er octobre, se tient l’émouvante et intéressante cérémonie d’investiture des Capitaines Régents, régulée par un protocole rigide.

 

Les traditions ont une place très  importante dans l’histoire de San Marino et des sanmarinais qui les transmettent de génération en génération.

 

En 1797 Napoléon offrit aux sanmarinais l’extension du territoire jusqu’à la mer, cadeau qui fut sagement refusé par la population.

 

Lincoln en 1861 démontra sa sympathie pour San Marino en écrivant aux Capitaines Régents : « … bien que Votre domaine soit petit Votre Etat est l’un des plus honoré de toute l’histoire … »

 

San Marino jouit d’une tradition de grande hospitalité et jamais elle ne refusa le droit d’asile à quiconque et quels qu’aient pu être les conditions et les idées des réfugiés.

Souvenons-nous de deux épisodes emblématiques : l’asile de Giuseppe Garibaldi accompagné de sa femme enceinte et de ses hommes en 1849, et l’hospitalité offerte durant la seconde guerre mondiale à cent mille réfugiés provenant des terres limitrophes.

 

Seulement deux fois dans toute son histoire, la République fut occupée militairement. Quelques mois en 1503 par Cesare Borgia et en 1739 par le Cardinal Giulio Alberoni. 


29/01/2016
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